La mi-saison du Championnat de France des économies d’énergie est arrivée ! Et quel match ! Sur un terrain énergétique de plus en plus complexe, où chaque kilowattheure compte autant qu’un but en finale, les participants du programme CUBE Tertiaire démontrent une fois de plus leur talent pour transformer leurs bâtiments en champions de la sobriété énergétique.
Des résultats déjà spectaculaires
À six mois de la fin du concours, les performances collectives sont impressionnantes :
🏅 9,7 % d’économies d’énergie en moyenne !
🌍 10,9 % de réduction des émissions de gaz à effet de serre !
Ces chiffres, qui témoignent de l’engagement sans faille des participants, représentent une économie totale de plus de 14 millions de kWh, soit l’équivalent de la consommation annuelle d’environ 2 800 foyers français. Et sur le podium des contributeurs majeurs, on retrouve :
- 🥇 Klépierre avec 3 805 790 kWh économisés,
- 🥈 Crédit Agricole avec 2 591 462 kWh économisés,
- 🥉 Orange avec 2 405 696 kWh économisés.
Mais ce n’est pas fini : si les efforts sont maintenus, 18 à 20 % d’économies d’énergie pourraient être atteints d’ici le coup de sifflet final ! Une telle performance nationale serait suffisante pour économiser 20 TWh : l’équivalent de 80 % des importations d’électricité, souvent plus carbonées que le mix énergétique français.
Des stratégies gagnantes, des champions inspirants
L’atelier de mi-saison a permis aux compétiteurs de partager leurs tactiques. Comme dans tout grand championnat, la stratégie est la clé ! Certains, comme le Crédit Agricole, excellent dans l’animation d’équipe en recrutant des « ambassadeurs énergie » et en organisant des ateliers ludiques pour sensibiliser les collaborateurs. D’autres, comme Klépierre ou Orange, jouent la carte des gros volumes : travailler sur des bâtiments très énergivores pour maximiser les économies.
CPAM du Tarn-et-Garonne, Le Patio Orange, et l’agence de Sarian du Crédit Agricole Alpes Provence se distinguent également sur le podium « Master », prouvant que même après plusieurs participations, il reste des gisements d’économies à exploiter.
Les catégories spécifiques, comme celle de la « Valeur Absolue », où des bâtiments sont évalués selon leurs objectifs réglementaires du décret tertiaire, soulignent également les performances d’acteurs tels qu’Eiffage Construction, dont certains sites n’ont consommé qu’un tiers de leur budget énergétique annuel à mi-parcours.
Un contexte énergétique exigeant : le match n’est pas fini
Mais l’enthousiasme ne doit pas faire oublier l’enjeu : dans un contexte où les défis énergétiques se multiplient – flambée des prix, incertitudes sur les approvisionnements, et pression climatique – il est impératif de redoubler d’efforts. À ce stade de la compétition, maintenir la dynamique est essentiel. Comme dans toute grande compétition sportive, la seconde moitié de la saison est souvent la plus difficile, et c’est là que se jouent les victoires.
La sobriété énergétique, portée par de nombreuses entreprises cet hiver, continue de révéler des gisements insoupçonnés : optimisation des systèmes de chauffage, ajustement des températures de consigne, gestion fine des périodes d’inoccupation. Chaque action compte, et chaque économie réalisée rapproche les participants de leurs objectifs.
Perspectives : un sprint final et des ambitions climatiques
L’atelier a également mis en lumière le challenge CUBE FLEX, qui introduit la flexibilité énergétique pour moduler la consommation des bâtiments selon les besoins du réseau électrique. Une innovation cruciale pour s’adapter aux contraintes du système électrique national.
Avec un coût d’inscription équivalent à seulement 30 € par tonne de CO₂ évitée, le concours CUBE se positionne comme une véritable ligue des champions de l’efficacité énergétique.
À six mois de l’arrivée, la balle est entre les mains des compétiteurs. Une chose est sûre : si tout le monde joue le jeu, c’est toute la France qui pourrait en sortir gagnante, avec un avenir énergétique et climatique plus serein. Les candidats, eux, semblent déjà prêts pour le sprint final !
